AU NOM DE L'ATLANTIDE (Le mot de Yole)
L’oiseau bleu s’est envolé !
Fatra ranplase flè, marengwen pran plas zwazo
Tout bèt pale, tout chen jape
Qu’est-il advenu de nous ?
Qu’en est-il de nous ?
Nous n’avons pas su concilier ces pouvoirs illimités
Avec la sagesse éternelle
Gardienne de l’équilibre et de la vie.
Mais…
La Source est là !...
Ce qui fut sera !
Et la réponse viendra dans les années à venir…
Quand nous aurons laissé dans notre cœur
Et dans notre âme
Assez de place pour que parle l’Esprit
En toute liberté.
Yole L. Dérose

Il était une fois ...l'Atlantide... Terre qui ne fut pas de légende.
Une île, l'Atlantide, disparue sous les flots, dont il resterait quelque chose, quelque part dans l'océan Atlantique… Ce nom, du nom même de cette île qui a certainement laissé son nom et sa mémoire dans l'histoire des hommes.

C'est de cette île que Platon a dit dans son Timée : «Et les voyageurs de ce temps-là pouvaient passer, de cette île dans les autres îles, et de ces îles gagner tout le Continent…». C'est aussi cette île au destin si étrange, dont la disparition fut un châtiment de Dieu qui mit sous la plume de Sénèque ces mots prophétiques : «Longtemps après, un temps viendra, quand l'océan brisera les amarres de la création, en sorte que le globe terrestre lui-même se rompra, et la Déesse des Mers révélera des mondes nouveaux !...

Certains prédisent que l'Atlantide resurgira un jour de la mer. D'autres croient plutôt que rejailliront les connaissances éclairées et la spiritualité de l'Age d'Or.
Et Quisqueya est là, gardienne éternelle dans l'Océan Atlantique ; elle attend...
Fatiguée, blasée, déchirée, déchiquetée...
Pourtant impassible et sereine,
Elle attend...».

Jean-Claude Chéry